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Jadis,
au temps de la splendeur marchande de Bruges, le « Lac d’Amour »
(Minnewater), était un canal très fréquenté,
où mouillaient de nombreux navires. Aujourd’hui, c’est un lac calme
qui incite à la rêverie.
![]() Plus concrètement, c’est là, dans un élargissement de la Reie, que mouillaient les navires au temps de la splendeur marchande de la ville. On imagine mal que dans cet endroit paisible régnait jadis une activité intense, que tous les jours, de 1614 date du percement du canal Bruges-Gand à la fin du XIXème siècle, une barge venant de Gand débarquait passagers, marchands et marchandises. Au dire des chroniqueurs, ce voyage de nuit était confortable. Au pas lent de trois chevaux haleurs, on pouvait agréablement dîner avant de dormir dans des couchettes aménagées. Louis XV et le Dauphin empruntèrent la barge en 1745. ![]() Une porte disparue et deux tours en gardaient l’entrée . Une seule porte subsiste : la tour Poer (Poertoren = tour à poudre, ancien dépôt de munitions) ; elle faisait partie au Sud du bassin, des fortifications de la ville, démantelées sur ordre de l’empereur d’Autriche Joseph II en 1772. Au Nord du côté du béguinage, la maison de l’éclusier est une construction élégante datant du XVIe siècle. |
A l’époque
de la conquête de la Gaule par les romains, Bruges n’était
qu’une petite bourgade. Une jolie jeune fille y vivait avec son père.
Celui-ci lui avait déjà choisi un mari. Malheureusement,
Minna était tombée amoureuse de Morin Stromberg, un guerrier
de la tribu voisine, tribu peu appréciée par le père.
![]() Le père ayant fixé une date de mariage pour sa fille, celle-ci décida de s’enfuir dans la forêt. Peu de temps après, Morin Stromberg rentra victorieux. Apprenant la disparition de Minna, il partit à sa recherche. Lorsqu’il la retrouva, il était trop tard, elle était épuisée et mourut dans les bras de son amant. Stromberg voulut immortaliser cet endroit. Il endigua la rivière, enterra Minna au milieu du lit asséché, puis rompit la digue. ![]() |