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Bruges carolingienne et romane : 875-1200
Les
premiers restes matériels de la jeune agglomération sont
les pièces de monnaie carolingiennes frappées en 875 sous
le règne de Charles le Chauve.
La ville garde deux objets remarquables
en plomb, la plaque de Gunhilde et un chandelier (anglo-normand).
L’architecture romane est un patrimoine
restreint. Il ne semble pas y avoir de peinture romane, mais seulement
des enluminures.
Bruges et l’art Gothique : 1200-1400
Bruges bourguignone et les primitifs flamands : 1400-1500Le XVe siècle est l'âge d'or de la peinture flamande et Bruges en est le berceau.
Bruges et la Renaissance : 1500-1600.
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A la pensée chrétienne
des siècles précédents se substitue un idéal
tourné vers la beauté, l’harmonie et la conscience humaine.
C’est l’harmonie du bois et de la pierre, du marbre et de l’albâtre...
Apparaît une nouvelle pléiade de peintres portraitistes : Laceloot Blondeel (1545), Jan Provoost, Pieter Pourbus (1551-musée Groeninge), derniers talents de l'école brugeoise. Citons encore deux anonymes : le maître de la Légende de sainte Ursule et le maître de la Légende de sainte Lucie. |
Bruges baroque : 1600-1775.Le baroque et le rococo succèdent à la Renaissance. La sculpture est mise à l’honneur par Pulinx et Pepers. Les bas-reliefs de façades, les nombreuses statues de la Vierge qui ornent les coins des rues, les portes des chapelles, les chœurs d’églises ainsi que le nombreux mobilier civil , les riches métaux, les étoffes précieuses, la dentelle, les faiences sont autant de témoins de ce passé glorieux.
Bruges et le romantisme : 1775-1875.C’est le retour au classique, en réaction contre la fantaisie des arts baroque et rococo.
Les muséesL'amateur d'art visitera le musée Groeninge (une salle est entièrement consacrée à van Eyck) et le musée Memling (à l'hôpital St-Jean).